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Une commotion cérébrale est une blessure au cerveau, induite par des forces biomécaniques, qui peut être causée par un impact direct à la tête, au visage, au dos ou ailleurs au niveau du corps. Cet impact crée un effet de “coup de lapin” à la tête, ce qui entraîne une collision entre le cerveau et la boîte crânienne. Une commotion cérébrale est un processus pathophysiologique complexe et le résultat d’une cascade neuro-métabolique. Actuellement, elle n’est visible avec aucune méthode d’imagerie conventionnelle comme les rayons-X ou l’IRM. Il s’agit d’une blessure traumatique sérieuse à la tête qui exige une grande attention et des soins appropriés.

L’impact au niveau du tissu du cerveau :

  • des microdéchirures des fibres reliant différentes régions du cerveau
  • un déséquilibre chimique (entrée de calcium dans la mitochondrie)
  • une hyperexcitation des neurones
  • une diminution de l’oxygénation cérébrale
  • une diminution du glucose
  • une inflammation du tissu cérébral
  • un déséquilibre métabolique

Le repos complet mental et physique à la suite d’une blessure, plus particulièrement dans les premières 24-48 heures, joue un rôle critique dans la récupération. Le cerveau a besoin de retrouver son équilibre et de recevoir un apport important en oxygène et en glucose pour se rétablir. De plus, de nouvelles études suggèrent qu’être actif physiquement pourrait faciliter la récupération. L’activité choisie peut être aussi simple qu’une marche quotidienne et ne devrait pas aggraver les symptômes. Un retour trop rapide à l’apprentissage, au travail ou au jeu peut prolonger la période de récupération et rendre le cerveau plus vulnérable à subir une autre commotion. Les commotions provoquent une grande variété de symptômes pouvant poser un défi pour les professionnels de la santé. Comme le temps de récupération varie d’une personne à l’autre, il n’existe pas de solution universelle de rééducation et il est impossible de savoir combien de temps la démarche prendra.

Il est difficile de prévenir un accident. Par contre, grâce à l’entraînement des muscles du cou, à la bonne posture et aux bonnes techniques en sport, nous pouvons essayer de diminuer l’incidence des commotions cérébrales. Nous pouvons encourager un esprit sportif positif, appliquer les règles du jeu et porter de l’équipement de protection.

L’éducation auprès de la population générale et des sportifs peut aider à reconnaître les circonstances menant à une commotion cérébrale et faciliter la détection des signes et symptômes causés par un mécanisme de blessure susceptible d’entraîner une commotion cérébrale.

Au moment où l’on soupçonne une commotion cérébrale, il est important d’arrêter l’activité, que ce soit au travail ou dans le sport. Les symptômes peuvent apparaître jusqu’à 48 heures après l’incident. Dans le doute, cesser toute activité et observer pendant quelques heures. La personne ne devrait pas être seule ni avoir le droit de conduire. Il est recommandé de consulter un médecin de famille ou un médecin du sport le plus rapidement possible lorsque vous soupçonnez une commotion cérébrale (la plupart des commotions ne nécessitent pas de soins d’urgence - voir la liste des signes d’urgence).

Une évaluation d’urgence est justifiée s’il y a détérioration de l’état psychologique ou physique de la personne.
Dirigez-vous immédiatement à l’urgence.

Mal de tête qui augmente
Somnolence intense
Douleur au cou sévère
Convulsion, déficit neurologique
Vomissements répétés
Trouble d’élocution

Difficulté à reconnaître les gens ou les endroits
Irritabilité considérable
Mauvaise coordination
Confusion/désorientation
Diplopie
Comportement très inhabituel

Physiques
Mal de tête
Pression dans la tête
Douleur au cou
Nausée ou vomissement
Étourdissement
Problème de vision
Problème d’équilibre
Sensibilité à la lumière
Sensibilité au bruit

Cognitifs
Difficulté à se concentrer
Difficulté de mémoire
Confusion
Sensation d’être au ralenti
Sensation de ne pas être dans
son état normal
Sensation d'être dans le brouillard

Psychologiques
Émotivité accrue
Irritabilité
Tristesse
Nervosité/anxiété

Liés au someil
Fatigue
Somnolence
Difficulté à s'endormir

Au début, la commotion cérébrale exige un repos physique, cognitif et social. Les tâches qui demandent de l’attention, de la concentration et un effort visuel exigent beaucoup d’énergie. S’engager dans ce genre d’effort trop tôt peut provoquer des symptômes et prolonger le temps de récupération. C’est pourquoi des modifications à vos routines de travail et scolaires seront nécessaires. Il est très important de respecter le repos recommandé.

Plus un individu dépense d’énergie sur les tâches scolaires, les obligations au travail ou même les jeux vidéo, moins il lui reste d’énergie pour aider le cerveau à guérir. L’objectif est de limiter l’activité cognitive à un niveau tolérable et qui ne provoque pas l’apparition ou l’augmentation des symptômes. Rester dans un environnement calme, diminuer l’intensité des lumières ou porter des lunettes de soleil et une casquette; toutes ces actions peuvent diminuer l’apparition des symptômes.

NE PAS FAIRE...
Télévision
Jeux vidéo
Messages texte
Lecture
Ordinateur

FAIRE...
Écouter des podcasts
Écouter un livre audio
Écouter de la musique
Écouter la radio ou une émission de télévision
Aller prendre une marche
Effectuer des tâches ménagères légères comme plier du linge ou cuisiner

LE TEMPS DE RÉCUPÉRATION
La durée des symptômes et le temps de récupération sont personnels à chaque individu et dépendent de plusieurs facteurs comme le fait d’avoir déjà subi une commotion, la sévérité ou le nombre de symptômes présents et l’historique médical de l’individu. La guérison d’une commotion cérébrale se fait généralement assez rapidement, mais certains cas persistent au-delà d’un mois. Il est normal de se sentir frustré, triste ou en colère pendant la récupération parce que vous ne pouvez pas participer à vos activités sportives, académiques ou professionnels. Toutefois, il est préférable d’imposer des stratégies de gestion plutôt que de retarder votre guérison.

SOMMEIL
Il n’est pas nécessaire que quelqu’un vous réveille pendant la nuit après une commotion. Pendant les premières 24-72 heures, reposez-vous au besoin. Après la phase initiale, il est important de maintenir une routine de sommeil saine. Essayez d’éliminer les siestes ou de les garder courtes (moins de 30 minutes) et plus tôt dans la journée (avant 15 heures). Il est important de bien dormir le soir. Maintenez des heures de lever et de coucher constantes et relaxez en fin de soirée avant d’aller vous coucher.

À la suite d’une commotion cérébrale, il est important de consulter votre médecin pour mettre en place les stratégies d’arrêt de travail ou d’accommodements scolaires. De plus, il est important de consulter votre professionnel de la santé chez Vertex Commotion pour une évaluation de dépistage détaillée ainsi que pour établir une stratégie de gestion spécifique à votre cas.

Votre rééducation est essentielle car elle permet entre autres d’améliorer le débit sanguin cérébral, d’augmenter l’oxygénation du cerveau et de rééquilibrer le fonctionnement du système nerveux central. Afin d’être efficace, le programme de réadaptation doit être étroitement encadré par un professionnel de la santé ayant une expertise dans les sciences de l’activité physique et des commotions cérébrales.

L’évaluation de la commotion cérébrale inclut :

  • Historique médical et détail du mécanisme de blessure
  • Évaluation des signes et symptômes
  • Évaluation neurologique
  • Évaluation de la vision et du système vestibulaire
  • Évaluation de l’équilibre et de la marche/coordination
  • Screening de base neurocognitif
  • Évaluation manuelle du cou et de la tête


L’évaluation initiale dure environ 60 minutes. Il se pourrait que toutes ces évaluations ne soient pas complétées à la première rencontre. Elle est adaptée aux besoins spécifiques de chaque individu.

Réadaptation

Chaque individu présente un profil de commotion unique. L’équipe multidisciplinaire propose des stratégies de gestion et un plan de rééducation spécifique à chaque cas.
  • Stratégies de repos et conseils d’hygiène de vie
  • Recommandation spécifique aux accommodements professionnels et scolaires</
  • Thérapie manuelle pour les douleurs physiques (cou, whiplash, tête, etc.)
  • Rééducation oculomotrice
  • Rééducation vestibulaire
  • Rééducation cognitive et fonctionnelle
  • Test d’épuisement à l’effort et plan de retour à l’activité physique.


*Il est fortement recommandé de suivre les étapes progressives de retour à l’activité physique sous la surveillance de votre professionnel de la santé chez Vertex Commotion. Le processus comprend un retour au conditionnement et il prévient une rechute ainsi qu’un retour aux activités ou au sport de façon prématurée.

Une personne qui retourne à ses activités avant de s’être complètement remise de sa commotion est trois à cinq fois plus à risque d’en subir une autre puisque ses capacités physiques, visuelles et cognitives sont au ralenti. Si on subit une nouvelle commotion avant de s’être remis de la précédente, il pourrait y avoir des séquelles importantes, une récupération plus longue et, dans certains cas, des déficits neurologiques permanents. Ceci est d’autant plus vrai chez les jeunes et les adolescents qui sont plus à risque. Même si une commotion provoque des changements permanents au cerveau, il y aura moins de conséquences à long terme si de bonnes stratégies de repos, de gestion et de soins sont mises en place.

Les commotions ont un effet cumulatif: chaque nouvelle commotion endommage un peu plus le tissu cérébral. Avec le temps, le cerveau d’une personne ayant subi plusieurs blessures cérébrales non seulement vieillit de façon accélérée, mais présenterait aussi des signes de maladies dégénératives ressemblant à ceux que l’on retrouve chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Plusieurs symptômes semblent être liés à ce phénomène dégénératif qu’on nomme encéphalopathie chronique, tels que les sautes d’humeur, l’anxiété, les troubles d’organisation et de gestion, les troubles de la mémoire et de l’attention, en plus des maux de tête et étourdissements.

Pour diminuer la demande énergétique au cerveau dans les premières 24-72 heures après la commotion, il est important de cesser toutes demandes physiques, cognitives et sociales. On suggère fortement de ne pas aller travailler ni d’aller à l’école durant cette période. Une commotion peut affecter les capacités visuelles, vestibulaires et somato-sensorielles, ce qui affecte la capacité de bien fonctionner dans certains environnements. Certains exercices visent donc à réhabiliter vos capacités cognitives, comme la concentration et la mémoire, à travers des tâches simples au début, et progressivement, en augmentant la durée, la quantité et la difficulté des tâches. De plus, les exercices vous aideront à mieux tolérer différents environnements.

Le retour scolaire doit se faire de façon progressive en collaboration avec vos enseignants et intervenants. Pour éviter que l’étudiant se sente isolé, nous recommandons un retour à l’école assez rapide. Au début, plusieurs accommodements sont nécessaires pour limiter les stimuli tels le bruit, les écrans, etc. Avec le temps, les signes et symptômes diminuent et les accommodements seront modifiés selon les capacités de l’individu.

Le retour au travail doit également se faire de façon progressive, en suivant l’avis de votre professionnel de la santé et de votre médecin traitant. Différentes dispositions peuvent être prises selon la nature de votre travail pour vous aider à limiter l’apparition des symptômes et à gérer votre niveau d’énergie.

Les dernières études démontrent qu’après la période de repos initiale, il est favorable de reprendre une activité aérobique à basse intensité, comme la marche, pour activer la circulation et oxygéner le cerveau. On vous suggérera des activités pendant la phase aiguë de votre récupération. Pour les sportifs, on proposera des outils et des consignes précises à suivre pour tenter d’éviter le déconditionnement.

Une fois que tous les signes et symptômes seront disparus et que toutes les capacités d’intégration sensorielle seront rétablies, vous serez accompagné dans votre retour progressif à vos activités physiques et sportives. Chez Vertex Commotion, nous utilisons le protocole de retour au sport par étapes progressives suggéré par le consensus de Berlin de 2016, adapté au sport pratiqué. Il est très important de suivre les conseils de votre professionnel de la santé pour un retour progressif et sécuritaire.

1. McCrory P, Meeuwisse WH, Aubry M, Cantu B, Dvorak J, Echemendia RJ, et al. Consensus statement on concussion in sport: the 4th international conference on concussion in sport held in Zurich, November 2012. Br J Sports Med (2013) 47:250-8. doi:10.1136/bjsports-2013-092313

2. Manley G, Gardner AJ, Schneider KJ, Guskiewicz KM, Bailes J, Cantu RC, Castellani RJ, Turner M, Jordan BD, Randolph C, Dvořák J, Hayden KA, Tator CH, McCrory P, Iverson GL. A systematic review of potential long-term effects of sport-related concussion. Br J Sports Med (2017) 51:969–977. doi:10.1136/bjsports-2017-097791

3. Ellis MJ, Leddy JJ, Willer B. Physiological, vestibulo- ocular and cervicogenic post-concussion disorders: An evidence-based classification system with directions for treatment. Brain Injury (2015) 29:2, 238-248, DOI: 10.3109/02699052.2014.965207

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6. Leddy JJ, Kozlowski K, Donnelly JP, et al. A preliminary study of subsymptom threshold exercise training for refractory post-concussion syndrome. Clin J Sport Med. (2010) 20:21-27. Journal of Biomechanics (2013) 46:912–917.

Gouvernement du Québec - protocole commotions cérébrales

Gouvernement du Canada - protocole commotions cérébrales

Corporation des thérapeutes du sport du Québec - protocole commotions cérébrales

Parachute Canada

Collaboration canadienne des commotions cérébrales - outils

Étapes de retour au jeu

SCAT5

Suivi signes et symptômes à la suite d’une commotion cérébrale

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