
Les commotions cérébrales et l’adolescence
L’adolescence est une période de grands changements, autant physiques que psychologiques. Certaines parties du cerveau n’atteignent leur pleine maturité qu’à la fin de cette étape cruciale du développement.
Selon plusieurs études, les jeunes de 13 à 17 ans sont non seulement les plus à risque de subir une commotion cérébrale, mais aussi de présenter des symptômes persistants dans le temps.
À l’école, ça ne va pas mieux!
Durant l’adolescence, le cerveau travaille fort : les apprentissages sont constants, à l’école comme dans la vie personnelle. Passer une journée complète en classe peut accentuer ou déclencher les symptômes qui sont apparus après la commotion cérébrale.
Quand certaines fonctions cérébrales sont touchées, les conséquences scolaires peuvent être importantes. Rester concentré toute la journée devient difficile si la mémoire ou l’attention sont diminuées. C’est pourquoi il est souvent recommandé de s’absenter temporairement des cours, même si cela entraîne des défis pour la réussite et le cheminement académique.
Un risque pour la santé mentale
Les recherches démontrent aussi que les jeunes sont plus vulnérables à développer des difficultés de santé mentale ou de comportement : troubles de l’humeur, de l’alimentation ou de l’adaptation. Comme leur cerveau n’a pas terminé sa maturation, la gestion des émotions, de l’attention et de l’horaire quotidien reste fragile.
En tant que parent
Chaque parent souhaite le mieux pour son enfant. La guérison d’une commotion cérébrale peut être longue, décourageante et frustrante. Votre rôle est essentiel dans ce parcours :
- Surveillance : Observez les symptômes physiques et l’état émotionnel de votre adolescent. Semble-t-il plus triste, en colère ou réactif?
- Encadrement : Suivez les recommandations des professionnels, même si elles ne sont pas toujours faciles (repos, limitation des écrans, pas d’efforts physiques intenses, etc.).
- Communication : Informez l’école, l’équipe sportive et les proches des besoins et des défis de votre enfant.
- Patience : Soyez présent et à l’écoute. Votre soutien et votre compréhension aideront votre jeune à traverser cette épreuve.
À retenir : une commotion cérébrale à l’adolescence peut avoir des impacts à long terme. Plus elle est prise au sérieux rapidement, mieux on peut en limiter les conséquences.